Chiméria, Festival International des Arts et des Sciences Visionnaires
La 12ème édition du Festival Chiméria, Festival international des Arts et des Sciences Visionnaires 2018 ouvrira ses portes du samedi 6 au dimanche 21 Octobre 2018 à Sedan, ville classée d’art et d’histoire.
Les informations pratiques :
Du 6 au 21 octobre tous les jours de 14h à 18h30
- Salle Marcillet
- Château Fort
- Pôle Culturel
- Amphithéâtre
- Centre Social Le Lac
Entrée gratuite pour les salles d’exposition
Conférences et projections 7 €
Demi tarif pour les groupes et étudiants
Gratuit jusqu’à 12 ans
Alchimistes et Chamanes : Les maîtres de la métamorphose
Depuis sa première édition en 2002, Chiméria est devenu l’événement culturel incontournable de l’Art Visionnaire contemporain pour les amateurs, les curieux, les professionnels, collectionneurs. Événement unique en France, Chiméria propose plusieurs sites d’expositions de peintures, sculptures, illustrations, de grandes qualités artistiques. Deux sites importants vous ouvrent leurs portes : la salle Marcillet en plein centre ville, ainsi que 3 salles dans le plus grand château fort d’Europe.
Ce festival unique dans sa conception permet d’accéder à une connaissance philosophique et artistique grâce à une riche programmation de conférences, débats, projections cinématographiques, rencontres avec les artistes et les scientifiques, la littérature et le spectacle vivant. Le festival est une révolution dans l’approche et la perception des Arts et des Sciences visionnaires auprès du public.
Créé et organisé par Marylène Leterrier, assistée de son fils Romuald Leterrier, chercheur en ethnobotanique et avec l’aide précieuse cette année de la commissaire d’exposition Régine Abadia. 90 artistes présenteront cette année leurs œuvres à nos cimaises, artistes de renommée internationale, dont les œuvres, pour certains d’entre eux, sont exposées dans de grands musées tant en France qu’en Europe, aux Etats Unis, au Japon… 32 nations participent au Festival Chiméria, une formidable aventure artistique pour le rapprochement des cultures et des peuples.
Hommage dédié à René Daumal
Né à Boulzincourt, dans les Ardennes, le 16 mars 1908, René Daumal, sans avoir voulu jouer, aura perdu au grand jeu de la vie. Lui qui n’avait « qu’un mot à dire », ce mot caché au fond des mystères, et qui ne cherchait qu’un point, le point de non-retour. Cette dernière parole du poète nous hante encore et nous ne savons plus qui est dans le cachot du réel. Maniant « la poésie blanche et la poésie noire », il suivait une voie tracée par ses amies les comètes. Il écrivait « à contre-ciel » pour rendre transparent l’absolu, rendre lumineuse la vérité, donc accéder à ce « contre-monde » que masque le ciel lui-même. Pour arracher le bandeau des apparences il sera celui qui dit non, le Grand Négateur, afin de déchirer les limites, les apparences d’un monde de mensonges : « Ainsi, je ne suis véritablement que dans l’acte de négation et dans l’instant. Ma conscience se cherche éternelle dans chaque instant de la durée, en tuant ses enveloppes successives, qui deviennent matière. Je vais vers un avenir qui n’existe pas, laissant derrière moi à chaque instant un nouveau cadavre. » (La révolte et l’ironie). C’est ce jeune homme de vingt ans horriblement lucide, qui lancera avec son ami Roger Gilbert-Lecomte la revue « Le Grand jeu » qui fera s’étrangler les surréalistes. « Le Grand Jeu regroupe des hommes dont la seule recherche est une évidence absolue, immédiate, implacable, qui a tué pour toujours en eux toute autre préoccupation » dit le manifeste de lancement. Contrairement à la plupart des surréalistes, ce ne sera pas une pose littéraire mais une règle de vie dont jamais René Daumal ne dérogera. Il ne recherchait pas une carrière d’écrivain mais une raison de vivre. Lui creusera le Mot, le mot de la gnose humaine, qui dévoile le réel, l’essentiel : Voici, il y a une porte ouverte, étroite et d’accès dur, mais une porte, et c’est la seule pour toi
Hommage à Jérôme Bosch
Le peintre néerlandais d’origine allemande Jérôme Bosch, de son vrai nom Hieronymus Van Aken, naît vers 1450/1460 à Bois-leDuc (‘s-Hertogenbosch) où il décède en 1516. Fils du peintre Anthonis Janszoon Van Aeken, Jérôme Bosch commence par dessiner des modèles de vitraux et des cartons de tapisseries. Bosch est considéré comme le premier peintre flamand «moderne». On trouve une première mention de son nom en 1480 dans les registres de la confrérie de Notre-Dame à Bois-le-Duc, dont il devient membre et peintre attitré après son mariage avec une riche aristocrate. De son vivant, ses œuvres connaissent un grand succès. Jérôme Bosch est à la tête d’un atelier reconnu et prospère. Les puissants de l’époque apprécient ses œuvres qui illustrent des récits bibliques. Philippe le Bon lui commande un Jugement dernier, Marguerite d’Autriche lui achète une Tentation de Saint Antoine. Il est l’artiste préféré du roi d’Espagne, Philippe II. On ne peut lui attribuer en toute certitude qu’une quarantaine de tableaux. Aucune des œuvres de Jérôme Bosch n’est datée et cinq seulement portent sa signature. Les autres œuvres connues lui sont attribuées par analogie de style. Bien que certains critiques du vingtième siècle l’aient appelé «le premier surréaliste», c’est dans un esprit purement médiéval que Bosch présente ses idées abstraites, étranges et symboliques. Imprégné des doctrines de la mystique flamande du quinzième siècle, Jérôme Bosch était habitué à entendre commenter les récits qu’il devait plus tard illustrer. Son œuvre peut être perçue comme une manifestation tardive de l’esprit médiéval au moment où la Renaissance est en train de s’imposer en Europe. Les traditions hermétiques, alchimistes ou astrologiques résultent d’un besoin de mysticisme familier au Moyen-Âge. Bosch est un homme de son époque. Il peint le combat du Bien contre le Mal. Il exprime la piété de son temps et demeure un artiste du XVe siècle utilisant les thèmes et les symboles familiers de son époque. Jérôme Bosch révèle à travers sa peinture les mensonges et les illusions du monde. L’homme, par sa bêtise et ses péchés, est tombé sous l’emprise du diable. La représentation caricaturale du Mal a des aspects exorcistes mais sert aussi d’avertissement accusateur basé sur des principes théologiques.
Hommage à Panshin Beka
Olivia Arévalo Lomas – Panshin Beka était la mémoire vivante du peuple Shipibo, gardienne de la tradition de la communauté Shipibo Konibo du département d’Ucayali au Pérou. Elle a été assassinée le jeudi 19 avril 2018 dans sa communauté de Victoria Gracia, Yarinacocha. Olivia avait 89 ans, elle avait consacré sa vie à défendre et promouvoir la culture, les traditions et les chants du peuple Shipibo, sa mort est une perte irréparable. Elle est l’interprète principale du film de Jan Kounen PANSHIN BEKA WINONI qui sera projeté pendant le festival.
Dreams et Divinités « Rêves et Divinité »
Par le collectif international dirigé par Liba W. Stambollion – Artiste d’origine américaine.
À travers une série de livres, d’expositions et d’évènements culturels, « Rêves et Divinités » offre au public une fenêtre sur un mouvement planétaire émergeant qui est l’Art Inconscient, une plongée dans notre propre psyché. Le projet unifie une culture éclectique d’un groupe d’Artistes, de Musiciens, d’Écrivains, d’Acteurs. Chacun, avec son expérience personnelle, participe à la collaboration et la communauté artistique. La quête de l’expression de l’amour universel est un thème central unifiant. L’Art est inspiré par des références culturelles spirituelles, par la nature, des visions, des rêves et du fantastique. Les principaux styles visuels mis en vitrine dans ce projet sont le Visionnaire, le Surréalisme et le Fantastique. La communauté se construit à travers des projets culturels et des évènements à travers le monde dont la part centrale est dédiée aux rêves et aux divinités. Cela offre l’opportunité pour les évocateurs de se rencontrer, de s’inspirer mutuellement, et de déployer le meilleur potentiel sommeillant dans leur propre inconscient, tout cela dans un mouvement artistique global. La création du groupe a eu lieu en 2012 avec la parution du livre intitulé Expressions Sacrées de Femmes qui a été lancé lors de la journée Internationale de la Femme à Grenade en Espagne suivie d’une première exposition. Depuis, le collectif organise de nombreux événements culturels de par le monde et cette année 2018 verra la parution d’un quatrième livre relatif à leur travail.
Invité de prestige : Le peintre Claude Verlinde
Claude Verlinde, né en 1927, artiste français d’ascendance flamande, ne cherche pas la facilité. Il mène une quête obstinée dans un monde souvent hostile et froid, puis cherche à restituer, avec le concours de la peinture, les mil – liers d’images accumulées au cours de ses pérégrinations. Notre univers contient selon lui toutes les réponses, se dévoilant peu à peu à celui qui accepte d’être en éveil et qui ne cherche pas à tout expliquer. Les branches ici semblent prendre vie et devenir des tenta – cules. Le corps de la femme subit lui aussi une transformation : il se couvre peu à peu d’un délicat duvet. Est-ce pour rappeler dans cette toile, titrée Arbre Généalogique, que toutes les es – pèces procèdent de la même origine ?
Anne Doridou-Heim dans La Gazette Drouot du 15/07/2016
Invité de prestige : Le Sculpteur Juan Carlos Carrillo
Juan Carlos Carillo vit et travaille depuis plus de vingt ans dans la ville de Châlons-en-Champagne. Sous les doigts de ce sculpteur talentueux, la matière prend forme pour offrir à l’œil avisé d’un public nombreux des œuvres magistrales. Il est un artiste connu dans le monde entier.
Bonjour,
Pourriez-vous me dire si le Festival Chimeria existe encore et s’il aura lieu en 2022? ou est ce en preparation pour 2023?
Merci d’avance, je suis tres intéressé pour y participer mais je n’arrive pas à contacter l’équipe du festival directement..
Tres bonne semaine!
Simon L.
Bonjour Monsieur Levasseur,
Malheureusement nous n’avons pas l’information sur la pérennité de cet événement.
En effet, sa créatrice est décédée récemment et nous ne savons pas encore si l’association va continuer l’organisation du festival Chiméria.
Cordialement,
Bonsoir Aurore
Ayant exposé déjà à Sedan 2016 et 2018 ;je désire revoir Sedan pour participer à une éventuelle exposition collective .Depuis le décès de Madame Marylène présidente de Chiméria je n’ai plus de nouvelles de ce salon .Pouvez-vous m’orienter pour participer à une exposition collective à Sedan ou à Charles le ville-Mézière ;merci
Bonjour,
En effet, depuis le décès de la présidente, le festival Chiméria s’est arrêté.
En matière d’expositions d’art, je vous conseille de vous rapprocher de Monsieur Bozetti de la galerie d’Art Stackl’r.
Il sera plus à même de vous renseigner 😉
http://www.galeriestacklr.com/contact
Cordialement,
Aurore