Edmond Louis Alexis Dubois-Crancé
Homme politique né le 14 octobre 1747. Conventionnel, inspirateur de la conscription militaire « Il faut que chaque homme, dès que la patrie est en danger, soit prêt à marcher. Tout citoyen doit être un soldat et tout soldat doit être un citoyen ». Ce qui fut fait et institué neuf ans plus tard.
Gaspard Monge
Comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune a été un grand géomètre, a enseigné la stéréotomie, la chimie et les mathématiques à l’École royale du génie de Mézières durant la fin du xviiie siècle. Il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794). Son passage a marqué les esprits et il a laissé une part de lui-même dans le lycée de Mézières qui porte encore son nom. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794). A voir à Mézières, sur la façade de la préfecture, lieu de l’ancienne école royale de Génie, un cadran solaire de son invention : une grande méridienne, courbe en 8. Aller voir l’ancienne Porte Neuve, aujourd’hui bibliothèque où il a vécu.
Jean Nicolas Pierre Hachette
Né à Mézières le 6 mai 1769, fut un grand mathématicien. Fils d’un libraire de Charleville, il étudie tout d’abord au collège de la ville puis à celui de Reims. En 1788, il retourne à Mézières, où il est nommé à l’École royale du génie de Mézières comme dessinateur servant d’aide aux professeurs de physique et de chimie, Considéré comme le principal continuateur de Gaspard Monge en géométrie. L’école royale de Génie occupait une aile de l’actuelle préfecture des Ardennes, à Mézières.
Jules Cardot
Né le 18 août 1860 à Stenay (Meuse), mort le 22 novembre 1934 à Charleville (Ardennes) est un botaniste français qui se spécialisa surtout dans le domaine de la bryologie, l'étude des mousses. Son herbier bryologique , comprenant plus de 10 000 espèces et sa bibliothèque furent presque entièrement détruits pendant les bombardements de Charleville de la Première Guerre mondiale. Ses études sur les mousses de l'Antarctique font autorité à son époque. Il a revendu les reliquats de sa collection au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Pour aller sur ses traces à Charleville, aller se balader au Square Cardot, anciennement Square Botanique près de la place des Droits de l’Homme.